Le modèle de développement suivi par l’Algérie à partir des années 1990, caractérisé par l’ouverture économique avec l’entreprise d’un ensemble de réformes économiques et structurelles, et la conclusion d’un accord d’association avec l’UE, a eu un impact significatif à la fois sur les grandeurs macro-économiques du pays et sur des secteurs assez fragiles.
Cette ouverture motivée par l’accord d’association a amplement participé à l’intégration de l’Algérie dans les échanges mondiaux en écartant les politiques protectionnistes. Cependant, malgré cet avantage réalisé, l’examen et l’analyse de l’ensemble des variables de croissance économique fait ressortir des résultats très mitigés et contrastes.
En effet, en termes de croissance et d’équilibre macro-économique, l’accord d’association n’a pas contribué à l’amélioration du PIB et la création de richesses. L’Algérie continue à souffrir du déficit de sa balance commerciale hors hydrocarbures, d’un taux de chômage considérable, d’une faible attractivité des IDE en provenance de l’UE,…
A cet égard, la principale question qui a guidé cette recherche est la suivante : quelles sont les effets de l’accord d’association signé avec l’UE sur l’économie algérienne ?