Empreinte culturelle et thérapie familiale. Quand les patients participent à l’orientation de la prise en charge

dc.contributor.authorBELKHEIR, Rachid
dc.contributor.authorMOUSSA, Fatima
dc.date.accessioned2020-09-20T11:31:37Z
dc.date.available2020-09-20T11:31:37Z
dc.date.issued2019-06-17
dc.description17/06/2019 au 21/06/2019, Genève Suisseen
dc.description.abstractDans cette contribution nous nous intéressons à certains aspects de la culture dans le contexte Algérien, particulièrement dans les situations de handicap comme celle de l’enfant porteur de trisomie 21. Nous voulons aussi montrer que lorsque la famille vient en thérapie, elle apporte avec elle son histoire qui est souvent singulière, constituée d’un corpus de croyances familiales, de convictions non mises en question par les différents membres et qui constituent le mythe familial. Le mythe étant défini comme un idéal fonctionnel évident et un guide des conduites, indicateur de ce qui est exigé, permis ou au contraire interdit (Andrey,1983, p.107) . L’expérience nous montre que les familles mettent en place un système d’aide interne et même si elles s’adressent à l’extérieur pour être aidées, les intervenants ne peuvent proposer une aide qui s’oppose au système d’aide interne car ce dernier est relié au mythe du groupe. Le génogramme est un outil précieux dans le repérage de certains troubles liés à la transmission et dans l’identification du mythe familial. Les patients sont partie prenante dans ce travail, il participent en quelque sorte à l’orientation de la prise en charge avec ce qu’ils disent au début du travail thérapeutique sur leur histoire, leurscroyances, leurs peurs, leurs rêves, mais surtout par l’interprétation qu’ils donnent sur les causes du handicap . Ainsi quand le handicap est considéré comme le règlement d’une ou de dettes ou interprété comme une malédiction des ancêtres (daouat-echar) c’est que la réalité ne suffit plus, ne s’explique plus, alors intervient le mythe et avec le mythe l’imaginaire. Neuburger (2011) Le travail du thérapeute va alors se trouver orienté vers la déconstruction de ce mythe qui est destructeur. Il se fait souvent par le biais d’une parole partagée. L’analyse des données recueillies à travers les entretiens systémiques et le génogramme familial, montre que ces familles éprouvent une souffrance psychologique où culpabilité, honte, déni de la déficience de l’enfant,externalisation de la cause du handicap,état dépressif et anxiété sont prégnants. Pas à pas,cette souffrance s’est atténuée. Un temps de repérage des compétences résiduelles, réorganisation et d’adaptationa permis aux parents de s’inscrire et de participerà un processus de prise en charge favorable pour eux et pour leur enfant.en
dc.identifier.urihttps://dspace.ummto.dz/handle/ummto/11537
dc.language.isofren
dc.subjectFamille, handicap, culture, mythe familial, déconstruction, prise en charge.en
dc.titleEmpreinte culturelle et thérapie familiale. Quand les patients participent à l’orientation de la prise en chargeen
dc.typeWorking Paperen

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