Faculté des Sciences Biologiques et des Sciences Agronomiques
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Item Action des poudres et des huiles de quelques plantes aromatiques sur les paramètres biologiques de la bruche du Haricot, Acanthoscelides obtectus Say. (Coleoptera : Bruchidae)(Université Mouloud Mammeri, 2012-10-21) Hamdani, DjilaliLa toxicité des huiles essentielles, ainsi que des poudres de feuilles, extraites de 4 espèces de Citrus (C. sinensis, C. paradisi, C. limonum, C. aurantium) a été testée vis-à-vis de la bruche Acanthoscelides obtectus, afin d’évaluer quelques paramètres biologiques de l’insecte à savoir la longévité, la fécondité, l’éclosion des œufs et l’émergence des adultes. Les essais à savoir le test d’inhalation, le test de répulsion et le test par contact sur des graines d'haricot commun traitées ont été réalisés dans les conditions de laboratoire (30°C et 70% HR). L’étude réalisée nous permet de conclure que la durée moyenne du cycle biologique de l’insecte, dans les conditions de notre expérimentation est de 30±2 jours. L’incubation dure 6±1 jours tandis que les 4 stades larvaires et la nymphose ont une même durée de développement qui est 12±1 jours. Les résultats obtenus pour les paramètres étudiés indiquent que les huiles essentielles et les poudres extraites du citronnier, de l’oranger et du pamplemoussier exercent une toxicité plus ou moins importante vis-à-vis d’A. obtectus pour l’ensemble des tests effectués, cependant l’huile et la poudre extraite du bigaradier sont les plus efficace contre la bruche du haricot.Item Action des radiations bleues sur le développement des embryons zygotiques du Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) Cv. Takerboucht cultivés in-vitro(Université Mouloud Mammeri, 2010) Ghobrini, DjillaliDes expériences conduites in vitro avec des embryons excisés de palmier dattier Cv. Takerboucht, variété résistante au bayoud, a apporté des améliorations à la technique de culture d’embryons matures. Ainsi, le taux et la vitesse de germination sont nettement améliorés. Les meilleurs taux de germination ont été enregistrés sur le milieu de base MS modifié par référence, respectivement, aux travaux réalisés sur le palmier dattier par RHISS (1980) (MSm1) et YAKOUB-BOUGDAL (1984) (MSm2). Ainsi, la culture des embryons, en position debout a entraîné des taux élevés de régénération de 100 % sur MSm1 et de 91,67 % sur MSm2, après 2 mois de culture. De plus, l’addition du saccharose a montré que les fortes concentrations (50 g.l-1) assurent un bon aspect morphologique. Alors que l’addition de l’ANA à 1 mg.l-1 parait être plus favorable à la production de plants. Nous avons tenté un traitement en lumière bleue (P380), l’étude révèle l’effet bénéfique d’un court traitement aussi bien sur la réduction du temps moyen de germination que dans l'obtention de jeunes plants vigoureux. De plus, l’étude a mis en évidence l’effet rhizogène d’un traitement composite (bleue/blanche). Les variations des teneurs en leucoanthocyanes reflètent les variations de sensibilité de l’embryon à la lumière. Les radiations bleues induisent très fortement la synthèse de ces composés durant seulement les deux premières semaines de culture (15,05 mg.g-1 sur MSm1 et 15,97 mg.g-1 sur MSm2) et, par la suite, les teneurs diminuent. Ces teneurs sont corrélées positivement au développement des embryons si le temps d’exposition à la lumière bleue ne dépasse pas une semaine.Item Action des radiations bleues sur le développement des embryons zygotiques du Palmier dattier (Phoenix dactylifera L.) Cv. Takerboucht cultivés in-vitro(Université Mouloud Mammeri, 2010) Ghobrini, DjillaliDes expériences conduites in vitro avec des embryons excisés de palmier dattier Cv. Takerboucht, variété résistante au bayoud, a apporté des améliorations à la technique de culture d’embryons matures. Ainsi, le taux et la vitesse de germination sont nettement améliorés. Les meilleurs taux de germination ont été enregistrés sur le milieu de base MS modifié par référence, respectivement, aux travaux réalisés sur le palmier dattier par RHISS (1980) (MSm1) et YAKOUB-BOUGDAL (1984) (MSm2). Ainsi, la culture des embryons, en position debout a entraîné des taux élevés de régénération de 100 % sur MSm1 et de 91,67 % sur MSm2, après 2 mois de culture. De plus, l’addition du saccharose a montré que les fortes concentrations (50 g.l-1) assurent un bon aspect morphologique. Alors que l’addition de l’ANA à 1 mg.l-1 parait être plus favorable à la production de plants. Nous avons tenté un traitement en lumière bleue (P380), l’étude révèle l’effet bénéfique d’un court traitement aussi bien sur la réduction du temps moyen de germination que dans l'obtention de jeunes plants vigoureux. De plus, l’étude a mis en évidence l’effet rhizogène d’un traitement composite (bleue/blanche). Les variations des teneurs en leucoanthocyanes reflètent les variations de sensibilité de l’embryon à la lumière. Les radiations bleues induisent très fortement la synthèse de ces composés durant seulement les deux premières semaines de culture (15,05 mg.g-1 sur MSm1 et 15,97 mg.g-1 sur MSm2) et, par la suite, les teneurs diminuent. Ces teneurs sont corrélées positivement au développement des embryons si le temps d’exposition à la lumière bleue ne dépasse pas une semaine.Item Analyse de la diversité floristique et de la phytodynamique de la série de végétation à Cedrus atlantica au Djurdjura Centro-méridional (Secteur de Tikjda)(Université Mouloud Mammeri, 2015) Larbi, RadiaUne étude de la diversité floristique et de la phytodynamique de la série de végétation à Cedrus atlantica a été menée à Tikjda, sur le versant méridional du Djurdjura, qui dépend administrativement du parc national du Djurdjura et est situé en bioclimat humide à hiver frais. Lors de cette étude, 90 relevés floristiques ont été réalisés selon la méthode phytosociologique. Une analyse numérique des données floristiques, nous a permis de déterminer trois groupements végétaux, pour lesquels une description physionomique, floristique et écologique ainsi qu’une interprétation phytosociologique ont été effectuées. Les trois groupements végétaux qui ont pu être mis en évidence sont : - la cédraie forestière mésophile, située à Taouialt et Tighilt Tabount, appartenant à l’association Senecio perralderiani–Cedretum atlanticae, et marquée par la présence exclusive de Taxus baccata, - La cédraie préforestière mésophile à Juniperus communis subsp. hemisphaerica, localisée à Tigounatine Nord en ubac, - La cédraie thermophile à chêne vert, localisée sur le site du Rocher du pigeon, en adret, qui se rapporte aussi aux Quercetea pubescentis et Querco-Cedretalia atlanticae, avec une abondance des espèces caractéristiques des Quercetea ilicis. L’étude des caractères dendrométriques, structuraux et dynamiques de ce versant, sur la base de 40 relevés dendrométriques, et l’estimation de l’action anthropique à travers les divers facteurs estimés dans cette étude, concerne l’ensemble du massif forestier de Tikjda. L’état actuel de la forêt de Tikjda est incontestablement impacté par ces différentes perturbations anthropiques(coupes de bois, incendies, surpâturage, surfréquentation, etc.), en particulier la cédraie forestière et préforestière.Item Analyse inter-stationnelle et interindividuelle de la morphologie des feuilles d’Erables (Acer monspessulanum L. et Acer obtusatum W. et K.) au Djurdjura(Université Mouloud Mammeri, 2016-02-22) Chikhaoui, ZakiaLa morphologie des feuilles de deux espèces d’Erables au Djurdjura (Acer monspessulanum et A. obtusatum) a été analysée par deux méthodes: la morphométrie classique et la morphométrie moderne par l’approche des points repères. Dans le cas de Acer monspessulanum, 1es feuilles ont été récoltées au niveau de 2 stations représentant les deux extrémités des cédraies du Djurdjura (Azrou N’Thor et Tala-Guilef) à raison de 15 individus par station. Par individu, 4 orientations ont été considérées ; dans chacune, 2 rameaux ont été récoltés ; dans chaque rameau, 3 niveaux d’insertion des feuilles ont été retenus (basal, intermédiaire et apical) et pour chaque niveau d’insertion 2 feuilles ont été retenues pour les mesures. Chaque feuille, a fait l’objet de mesures morphologiques classiques moyennant 11 paramètres et de mesures par la morphométrie-géométrie à travers le choix de 11 points repères implantés sur 346 feuilles. Soit un total de 15840 mesures par la morphométrie classique et de 3806 par la méthode des points repères. Dans le cas de A. obtusatum, deux stations ont été échantillonnées : Tala-Guilef sur le versant nord et Tikjda sur le versant sud. Le protocole de récolte et de mesures est comparable au précédent sauf que le nombre d’individus échantillonné par station est différent(5 arbres à Tikjdaet 25 arbres à Tala-Guilef) et le niveau d’insertion des feuilles dans le rameau non pris en compte. Pour cette espèce, c’est un total de 600 feuilles qui ont été mesurées par 15 paramètres classiques et 15 points repères. Des tests statistiques associés à l’analyse par la méthode des points repères ont été appliqués pour valider la précision des mesures et pour décomposer les sources de variation de la taille et de la conformation des feuilles(station, arbres, orientations, niveau d’insertion, feuille). Chez Acer monspessulanum, la méthode classique comme la méthode des points repère ont abouti à une caractérisation concordante des feuilles, mais la 2ème méthode est plus avantageuse. Parmi les facteurs pris en compte, le niveau d’insertion des feuilles sur les rameaux explique une part importante de la variation de la feuille (44%) suivi de l’effet arbre (22%) alors que l’effet station est négligeable. En effet, la méthode moderne a révélé chez ce taxon, 2 types de conformations de la feuille selon leur insertion le long du rameau. Les feuilles basales ont une conformation caractérisée par un long pétiole ; associé à un limbe étroit ; à un angle formé par les nervures des lobes latéraux étroit ; et à un lobe apical court et étroit occupant 1/3 du limbe. Alors les feuilles terminales ont une conformation caractérisée par un pétiole très court, associé à un limbe grand et large ; à un angle formé par les nervures des lobes latéraux très grand (>90°) et à un lobe apical plus long et plus large occupant 1/2 du limbe. Elle a aussi révélé l’existence de deux morphotypes selon les arbres avec d’un coté, des arbres dont les feuilles ont une base tronquée ; un angle d’insertion des nervures des lobes latéraux étroit et un sinus formé par le lobe apical et le lobe latéral étroit (<90°) et d’un autre coté, des arbres dont les feuilles ont une base cordée ; un angle d’insertion des nervures des lobes latéraux très large et un sinus formé par le lobe apical et le lobe latéral très large. Chez A. obtusatum, la méthode moderne a révélé aussi une forte variabilité inter-arbres. En effet, l’angle des nervures des lobes inférieurs ; l’angle des nervures des lobes supérieurs ainsi que la forme du lobe apical se sont révélés variables entre les arbres. Enfin, l’application d’une méthode de la morphométrie géométrie (i.e. méthode des points repères) à l’analyse de la morphologie des feuilles d’érables complète les limites de la méthode classique qui, du fait qu’elle s’appuie sur des mesures linéaires, ne prend pas rendre compte la conformation des feuilles.Item Analyse structurale de la cédraie en quelques points du Djurdjura nord-ouest (Thala-Guilef et Thabourth-El-Inser)(Université Mouloud Mammeri, 2016) Amirat, YassinaAfin d’étudier la structure de la cédraie dans la partie nord-ouest du massif du Djurdjura (station de Thabourth EL Inser) et de comprendre les mécanismes de la dynamique du cèdre à l’échelle locale, nous avons procédé à un échantillonnage tenant compte des facteurs écologiques locaux et des indicateurs de perturbation anthropique. Des placettes de taille variable (6 à 38 ares) ont été retenues au sein desquelles toutes les espèces ligneuses confondues ont été inventoriées et mesurées soit au total 1612 tiges toute espèce ligneuse confondue dont 976 tiges de cèdre. L’ensemble des données recueillies et traitées a permis la description des ressources existantes et des liaisons entre les données dendrométriques et stationnelles ; la description de la composition en espèces ligneuses majeures et de la structure actuelle de ces cédraies. La dynamique structurale mise en évidence, reflète l’action combinée des facteurs écologiques locaux (orientation, altitude et type de peuplement) en liaison avec les vicissitudes anthropiques actuelles et passées. Cette étude est une étape vers la modélisation de la dynamique structurale de la cédraie du massif du Djurdjura.Item Biodiversité et distribution des collemboles sur l'ecotone eau-sol forestier au niveau de deux zones humides : Mare aux canards ( El Kala) et Mare de Boumessaoud (Grande Kabylie)(Université Mouloud Mammeri, 2012-06-11) Bounoua, SabrinaLe présent travail s’intéresse particulièrement aux collemboles de la zone de transition (Écotone) entre écosystème aquatique et terrestre, au niveau de deux zones humides du nord de l’Algérie : la mare aux canards située au niveau du parc national d’El kala (El Taref) et la mare de Boumessaoud (Grande Kabylie). Cette zone a été décrite par de nombreux auteurs, mais leur appréciation sur la structure et la biodiversité de tels milieux reste différente. Dans ce travail, les récoltes de Collemboles ont permis de dénombrer un total de 2538 individus répartis sur 41 espèces. Les Entomobryomorphes se révèlent dominants dans les deux sites. Les Poduromorphes sont moins bien représentés sans doute en raison de l’échantillonnage choisi qui ne permet pas de récolter la faune du sol profond; ou de la forte instabilité du taux d’humidité dans le sol au voisinage immédiat du plan d’eau comme c’est le cas à Boumessaoud. La mare aux canards se révèle plus diversifié (29 espèces) comparée à celle de Boumessaoud (21 espèces). La diversité et la richesse spécifique sont influencées par le piétinement qui est plus accentué au niveau de la mare de Boumessaoud. Ce dernier provoque le tassement et la diminution de la porosité du sol qui induisent une gêne dans le déplacement de la faune endogée. Au niveau de la mare aux canards, c’est l’isolement de cette mare de la forêt de Brabtia, par un gabionnage, qui empêche le déplacement libre des collemboles entre les deux écosystèmes. Le passage du milieu aquatique au sol forestier semble se faire sans transition car la faune récoltée et les paramètres écologiques étudiés n’ont pas permis de définir une zone intermédiaire ou Ecotone. Ce dernier ne présente en effet ni richesse ni diversité particulières pouvant le distinguer des autres milieux. D’après les résultats de ce travail, ceci est dû essentiellement au fait que le milieu aquatique comporte un très faible nombre d’espèces hydrophiles. La faune Collembologique recensée entre le milieu aquatique et le sol forestier est le plus souvent dominée par la faune provenant de la forêt environnante. 48,7 % de la faune récoltée n’a pas été identifié au niveau spécifique, cette proportion permet de nous attendre à d’importantes découvertes d’espèces nouvelles, ce qui prouve que cette faune est encore mal connue et nécessite de nouvelles prospections.Item Bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus Boh. (Coleoptera : Bruchidae) dans des parcelles de variétés de fèves différentes et de féverole dans la région de Tizi-Rached (Tizi-Ouzou)(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-03) Mezani, SamirDans le présent travail, nous avons étudié la bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus dans des parcelles de variétés de Vicia faba major différentes à savoir la Séville, l’Aguadulce et la Muchaniel, et une parcelle de Vicia faba minor dans la région de Tizi-Rached. Les résultats obtenus montrent que l’arrivée des premières bruches coïncide la pleine floraison pour la variété Séville et Muchaniel ; alors que l’Aguadulce et la Féverole sont colonisées au début de floraison. L’activité de ces adultes varie dans le temps et dans l’espace. L’activité la plus importante est observée sur les fleurs à la troisième semaine de notre échantillonnage dans les parcelles. Cette activité semble être influencée par les conditions climatiques et les ressources trophiques. L’ingestion du pollen semble nécessaire pour l’activité reproductrice. La ponte s’échelonne sur une période d’environ 8 semaines pour la variété Séville, Muchaniel, Féverole et de 9 semaines pour la variété Aguadulce. Les femelles semblent déposer au hasard leurs œufs sur les gousses jeunes et les gousses âgées de chaque hôte. Nos résultats montrent que la bruche est intimement liée à sa plante hôte V. faba qu’elle utilise pour divers fonctions ; reproduction, développement et site d’hivernation. Nos résultats montrent également que la variété agit de façon significative sur le taux d’infestation par les femelles de B. rufimanus dans les parcelles de V. faba étudiées. La variété Muchaniel est la plus attaquée, suivie par les variétés Aguadulce et Séville ; tandis que la Féverole est la moins infestée. Le développent larvaire s’effectue en quatre stades et s’échelonne sur quatre mois dans la parcelle à variété Séville et Aguadulce, trois mois et 23 jours pour la variété Muchaniel et trois mois et 15 jours pour la Féverole. Il commence dans les graines vertes et se poursuit dans les graines mûres et sèches. Les adultes émergent des graines vers la troisième semaine du mois d’août.Item Bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus Boh. (Coleoptera: Bruchidae) dans des parcelles de variétés de fèves différentes et de féverole dans la région de Tizi-Rached (Tizi-Ouzou).(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-03) Mezani, SamirDans le présent travail, nous avons étudié la bioécologie de la bruche de la fève Bruchus rufimanus dans des parcelles de variétés de Vicia faba major différentes à savoir la Séville, l’Aguadulce et la Muchaniel, et une parcelle de Vicia faba minor dans la région de Tizi-Rached. Les résultats obtenus montrent que l’arrivée des premières bruches coïncide la pleine floraison pour la variété Séville et Muchaniel ; alors que l’Aguadulce et la Féverole sont colonisées au début de floraison. L’activité de ces adultes varie dans le temps et dans l’espace. L’activité la plus importante est observée sur les fleurs à la troisième semaine de notre échantillonnage dans les parcelles. Cette activité semble être influencée par les conditions climatiques et les ressources trophiques. L’ingestion du pollen semble nécessaire pour l’activité reproductrice. La ponte s’échelonne sur une période d’environ 8 semaines pour la variété Séville, Muchaniel, Féverole et de 9 semaines pour la variété Aguadulce. Les femelles semblent déposer au hasard leurs oeufs sur les gousses jeunes et les gousses âgées de chaque hôte. Nos résultats montrent que la bruche est intimement liée à sa plante hôte V. faba qu’elle utilise pour divers fonctions ; reproduction, développement et site d’hivernation. Nos résultats montrent également que la variété agit de façon significative sur le taux d’infestation par les femelles de B. rufimanus dans les parcelles de V. faba étudiées. La variété Muchaniel est la plus attaquée, suivie par les variétés Aguadulce et Séville ; tandis que la Féverole est la moins infestée. Le développent larvaire s’effectue en quatre stades et s’échelonne sur quatre mois dans la parcelle à variété Séville et Aguadulce, trois mois et 23 jours pour la variété Muchaniel et trois mois et 15 jours pour la Féverole. Il commence dans les graines vertes et se poursuit dans les graines mûres et sèches. Les adultes émergent des graines vers la troisième semaine du mois d’août.Item Bioécologie de la mineuse de la tomate Tuta absoluta (MEYRICK, 1917) (Lepidoptera : Gelechiidae) sur trois variétés de tomate sous serre (Zahra, Dawson et Tavira) dans la wilaya de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011-12-15) Chougar, SafiaLa mineuse de la tomate Tuta absoluta Meyrick (Lepidoptera : Gelechiidae) est un microlépidoptère très redoutable, qui cause depuis quelques années des dégâts, dont la conséquence est l’anéantissement des productions entières de tomate, aussi bien sous serre qu’en plein champ. Notre travail est une première initiative d’étude sur la bioécologie du ravageur en Kabylie. Deux régions ont été choisies elles sont représentées par le littoral (région d’Azeffoun) et le sublittoral (Sidi- Naâmane). Trois variétés de tomate Zahra, Dawson et Tavira ont fait l’objet de l’étude durant la période s’étalant d’Avril 2011 à Septembre 2011. Les résultats que nous avons obtenus, nous montrent que les facteurs climatiques (température et taux d’humidité) aussi bien au littoral qu’au sublittoral n’influencent pas sur le nombre d’adultes capturés dans les pièges à phéromones tout au long des semaines d’échantillonnage. Par contre ces mêmes facteurs ont une incidence sur l’activité et le développement du ravageur. Les résultats sous conditions de serre mettent en évidence la présence de 03 générations pour la variété Zahra, 06 générations pour la variété Dawson et quatre générations pour la variété Tavira, avant la destruction totale de la production. L’étude de la dynamique des populations confirment les mêmes résultats chez les trois variétés de tomate, à savoir que sur les quatre stades larvaires, le stade L3 est le plus important, et le stade L1 est le point représentatif lors des différents échantillonnages. Les observations effectuées nous indiquent qu’il n’y a aucune résistance variétale aussi bien au littoral qu’au sublittoral. Alors que le taux d’infestation est beaucoup plus important sur les étages foliaires apicaux. Quant aux femelles de T.absoluta, elles ont une préférence de ponte sur les faces inférieures des variétés Zahra et Dawson et sur les faces supérieures de la variété Tavira.Item Bioécologie de la mineuse de la tomate Tuta absoluta (MEYRICK, 1917) (Lepidoptera : Gelechiidae) sur trois variétés de tomate sous serre (Zahra, Dawson et Tavira) dans la wilaya de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2011-12-15) Chougar, SafiaLa mineuse de la tomate Tuta absoluta Meyrick (Lepidoptera : Gelechiidae) est un microlépidoptère très redoutable, qui cause depuis quelques années des dégâts, dont la conséquence est l’anéantissement des productions entières de tomate, aussi bien sous serre qu’en plein champ. Notre travail est une première initiative d’étude sur la bioécologie du ravageur en Kabylie. Deux régions ont été choisies elles sont représentées par le littoral (région d’Azeffoun) et le sublittoral (Sidi-Naâmane). Trois variétés de tomate Zahra, Dawson et Tavira ont fait l’objet de l’étude durant la période s’étalant d’Avril 2011 à Septembre 2011. Les résultats que nous avons obtenus, nous montrent que les facteurs climatiques (température et taux d’humidité) aussi bien au littoral qu’au sublittoral n’influencent pas sur le nombre d’adultes capturés dans les pièges à phéromones tout au long des semaines d’échantillonnage. Par contre ces mêmes facteurs ont une incidence sur l’activité et le développement du ravageur. Les résultats sous conditions de serre mettent en évidence la présence de 03 générations pour la variété Zahra, 06 générations pour la variété Dawson et quatre générations pour la variété Tavira, avant la destruction totale de la production. L’étude de la dynamique des populations confirment les mêmes résultats chez les trois variétés de tomate, à savoir que sur les quatre stades larvaires, le stade L3 est le plus important, et le stade L1 est le point représentatif lors des différents échantillonnages. Les observations effectuées nous indiquent qu’il n’y a aucune résistance variétale aussi bien au littoral qu’au sublittoral. Alors que le taux d’infestation est beaucoup plus important sur les étages foliaires apicaux. Quant aux femelles de T.absoluta, elles ont une préférence de ponte sur les faces inférieures des variétés Zahra et Dawson et sur les faces supérieures de la variété Tavira.Item Bioécologie du psylle de l'olivier Euphyllura olivina (Hemiptera : Aphalaridae) Costa 1839 et l'entomofaune de l'olivier dans quatre oliveraies de la région de Tizi-Ouzou(Université Mouloud Mammeri, 2014-04-10) Laoudi, TinhinaneCe présent travail porte sur la bioécologie du psylle de l'olivier Euphyllura olivina Costa 1839 (Hemiptera : Aphalaridae) et l'entomofaune de l'olivier. Il est mené dans quatre biotopes de la région de Tizi-Ouzou : deux en haute altitude (Béni-Douala) et deux en basse altitude (Laazib Ahmed). Les résultats obtenus montrent que le cycle de développement d'E. olivina est étroitement lié aux conditions climatiques et à l'état végétatif de l'arbre hôte, l'olivier. Le suivi de la dynamique des populations de ce déprédateur montre qu'il est présent dans nos vergers durant toute la période d'échantillonnage avec des effectifs variables. Ce ravageur effectue son cycle biologique en trois générations, deux générations printanières importantes et une génération automnale de moindre importance. La variabilité des pontes diffère selon l'âge de l'oliveraie dans la région de Béni-Douala, alors que dans la région de Laazib Ahmed la différence n'est pas significative. L'altitude de l'oliveraie agit également sur la ponte de l'insecte. Les facteurs intervenant dans la régulation des populations du psylle sont d'ordre abiotique comme la conduite du verger et les conditions climatiques, et biotique comme le parasitisme et la prédation. Le suivi du taux du parasitisme montre qu'une faible proportion des nymphes est éliminée par Psyllaephagus euphyllurae SILV. (Hymenoptera : Encyrtidae). Au contraire, la faune antagoniste joue un rôle non négligeable avec des niveaux de populations variables d'une oliveraie à l'autre. Cette faune comprend des prédateurs de la famille des Miridae, Anthocoridae, Chrysopidae et Syrphidae avec une dominance des MiridaeItem Bioécologie et diapause reproductrice de la bruche de la fève Bruchus rufimanus dans deux parcelles de fève et féverole dans la région de Haizer (Bouira)(Université Mouloud Mammeri, 2014-05-28) Aoudjit, SihamPour mieux combattre le ravageur de la fève Bruchus rufimanus, nous avons étudié sa bioécologie sur deux parcelles de variété Vicia faba major et Vicia faba minor dans la région de Haizer. Nous avons constaté que l’arrivée des premières bruches coïncide avec la pleine floraison pour les deux variétés. L’activité des adultes commencent dès que les conditions climatiques sont favorables (température de 17°C et la photopériode de 11h00 mn) et quand les sources trophiques sont disponibles. La période de la ponte s’échelonne sur 28 jours pour la variété Séville, et 35 jours pour la variété Féverole. Elle varie selon les conditions climatiques. L’oviposition s’effectue sur toutes les gousses quelque soit leur stade de croissance. Le développement larvaire a lieu pendant la phase de maturation des gousses. Il s’effectue en 4 stades larvaires L1, L2, L3 et L4 et un stade nymphal. Le cycle de développement complet de la bruche depuis la ponte des oeufs jusqu’à l’émergence du premier adulte dure environ 4 mois et 16 jours pour la parcelle à variété Séville et 4 mois et 18 jours pour la parcelle à variété Féverole. Le suivi des concentrations des protéines hémolymphatiques montre que celles-ci sont élevées au début de la diapause reproductrice, ce qui peut être expliqué par le stocke les protéines durant la vie larvaire. Le taux des protéines décroit de façon importante au mois d’avril, cette réduction est en rapport avec la reprise de l’activité et la colonisation des champs de la fève pour la recherche de la nourriture, du partenaire sexuel, déplacement et autres activités d’entretien.Item Caractérisation chromatographique et électrophorétique de l’extrait coagulant issu de caillettes de dromadaires adultes(Université Mouloud Mammeri, 2014-09-18) Isselnane, SouadLe lait de dromadaire est un produit noble qui présente une grande valeur nutritionnelle. Sa production dans le monde et dans notre pays ne cesse de s’accroitre, ce qui nécessite le recours à la transformation d’une bonne proportion en produits dérivés. Pour peu que la phase de coagulation limitante soit bien cernée et améliorée. Aussi, dans le cadre de la recherche de voies de substitution ou d’amélioration de cette étape, les travaux menés au sein de notre laboratoire ont monté que l’extrait issu de caillettes de dromadaires adultes permet d’avoir une bonne activité coagulante et une activité protéolytique limitée. Dans le présent travail, nous avons isolé et caractérisé les extraits enzymatiques issus de trois types de caillettes de dromadaires : non sevrés, à alimentation mixte et adultes. Les paramètres étudiés (température de macération des caillettes et concentration en HCl) ont tous des effets sur les caractéristiques des extraits, notamment sur leur activité coagulante et protéolytique. L’extrait enzymatique issu de caillettes de dromadaires adultes a montré une plus grande thermostabilité que l’extrait issu de caillettes de dromadaires non sevrés et à alimentation mixte avec une température optimale de catalyse de 42, 40 et 40°C respectivement. L’extrait issu de caillettes de dromadaires adultes a été ensuite séparé et purifié par chromatographie liquide sur DEAE 52 suivi d’une chromatographie de perméation sur Sephacryl S200 en utilisant une unité de chromatographie liquide basse pression (Biorad). La caractérisation des différentes fractions recueillies a montré deux fractions (F3 et F5) présentant une activité coagulante sont éluées respectivement à 0,1M et 0,45M en NaCl. La fraction F5 présente une activité enzymatique supérieure à la fraction F3. La masse moléculaire de la fraction la plus active est estimée à environ 42 kDa sur PAGESDS. Cette MM est similaire avec ou sans ajout de β-mercapto-éthanol. En PAGE native, l’enzyme migre en une seule bande de forte intensité ayant un niveau de migration similaire avec celui de la pepsine porcine. En électrophorèse bidimentionnelle (PAGE native x PAGE SDS), cette bande se focalise en un spot unique, assez intense.Item Caractérisation de bactériocines anti-listeria produites par des souches lactiques isolées à partir du lait de chamelle(Université Mouloud Mammeri, 2014) Chergui, AchourLes bactériocines sont des molécules antimicrobiennes de nature peptidique, de poids moléculaire généralement inférieur à 10 KDa. Elles sont produites par des bactéries et actives contre des souches phyllogénétiquement proches. Nous avons testé le pouvoir bactériocinogène de souches isolées du lait camelin par la méthode de diffusion des puits, suivi du test d’inactivation aux protéases (GONZALEZ et al, 2007). Les souches ayant donné les meilleures zones d’inhibition ont été sélectionnées, il s’agit des souches : Lactococcus lactis ssp lactis CH05, Lactococcus lactis ssp raffinolactis CH07, Lactococcus lactis ssp lactis CH08 et Lactobacillus brevis/buchnerii. Les peptides antibactériens sont extraits par la méthode d’adsorption/désorption de YANG (1992), puis séparés par une PAGE-SDS et leur activité est détectée par la technique du zymogramme (NISSEN-MEYER et al, 1992). Nous avons d’autre part, réalisé une caractérisation génétique de ces molécules. Pour se faire, les deux souches de CH05 et CH07 sont choisies. Nous avons procédé par la méthode de cure des plasmides en utilisant deux antibiotiques, la rifampicine et la novobiocine, comme agents curant. Les mutants Bac- obtenus ont subi les tests d’activité par la méthode de diffusion des puits ainsi que par la technique du zymogramme, en utilisant comme témoin positif, les souches sauvages Bac+. Les 4 souches ont donné des zones d’inhibition à l’égard de la souche cible Listeria innocua F, par le test de diffusion des puits avec des diamètres de 14mm, 13mm, 08mm et 16mm, pour les souches CH05, CH07, CH08 et CH15 respectivement. Ainsi que par la technique du zymogramme avec des zones d’inhibition situées entre 5 et 10KDa. Les bactériocines produites par les trois souches de lactococcus sont sensibles aux protéases utilisées, tandis que celles produites par le lactobacille y résistent. La disparition des zones d’inhibition après la cure des plasmides, confirme l’emplacement plasmidique des clusters génétiques des bactériocines produites par les souches de Lactococcus. D’autre part, l’apparition de la sensibilité des mêmes souches à leurs bactériocines, après la cure plasmidique, indique que les gènes d’immunité sont également ploasmidiques. Enfin, notre travail s’achève avec la détermination des CMI des extraits bactériociniques des deux souches modèles. Les valeurs trouvées sont respectivement : 14,28 UA/ml et 7,14UA/ml.Item Caractérisation du lait de chèvre collecté localement : Séparations chromatographiques et contrôles électrophorétiques des protéines(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-22) Moualek, IdirLe lait caprin, qui est très prisé en France notamment où de nombreux fromages de renommé y sont fabriqués, pourrait répondre aux besoins des populations vivant en montagne, qui peuvent le consommer à l’état frais ou transformé sous forme de dérivé. Néanmoins, pour ce dernier cas, il est établi que seuls les laits possédant la caséine α S1 exprimée avec un fort pourcentage pourraient donner lieu à la fabrication de fromages. Pour cela, nous avons mené une étude qui vise dans un premier temps à évaluer les caractéristiques physico-chimiques du lait caprin collecté dans trois régions de Tizi-Ouzou. Les analyses effectuées ont portées sur le pH, l’acidité, l’extrait sec total, les protéines, la matière grasse, le lactose et la vitamine C. Les résultats obtenus pour ces paramètres, notamment l’extrait sec (109,3g/l), la matière grasse (30,7g/l), le lactose (39,1g/l) et les protéines (26g/l), font état de la bonne valeur nutritionnelle du lait collecté localement. Néanmoins, les teneurs obtenues sont en deçà de celles du lait bovin analysé dans les mêmes conditions. Dans un deuxième temps, nous avons procédé à l’isolement et à la caractérisation des protéines. Pour cela, nous avons utilisé la précipitation à pH isoélectrique des caséines (pH 4.2) suivie de la chromatographie d’échange d’ions sur DEAE-cellulose. Les fractions ont ensuite été contrôlées par électrophorèse sur gel de polyacrylamide dans différentes conditions (natives, en présence d’urée, en présence de SDS). Les profils électrophorétiques résultants, ont permis d’identifier des analogies entre le lait caprin et bovin comme ils ont permis de mettre en relief certaines particularités liées tant aux caséines notamment ( S) qu’aux protéines sériques (PP3, α-La et β-Lg). L’utilisation de la résine anionique faible en une seule étape de séparation chromatographique est avantageuse dans le sens où elle a abouti à l’isolement de protéines caprines (caséine β, caséines α S, PP3, SA et β-Lg) avec un haut degré de pureté.Item Caractérisation du lait de chèvre collecté localement : séparations chromatographiques et contrôles électrophorétiques des protéines.(Université Mouloud Mammeri, 2011-11-22) Moualek, IdirLe lait caprin, qui est très prisé en France notamment où de nombreux fromages de renommé y sont fabriqués, pourrait répondre aux besoins des populations vivant en montagne, qui peuvent le consommer à l’état frais ou transformé sous forme de dérivé. Néanmoins, pour ce dernier cas, il est établi que seuls les laits possédant la caséine α S1 exprimée avec un fort pourcentage pourraient donner lieu à la fabrication de fromages. Pour cela, nous avons mené une étude qui vise dans un premier temps à évaluer les caractéristiques physico-chimiques du lait caprin collecté dans trois régions de Tizi-Ouzou. Les analyses effectuées ont portées sur le pH, l’acidité, l’extrait sec total, les protéines, la matière grasse, le lactose et la vitamine C. Les résultats obtenus pour ces paramètres, notamment l’extrait sec (109,3g/l), la matière grasse (30,7g/l), le lactose (39,1g/l) et les protéines (26g/l), font état de la bonne valeur nutritionnelle du lait collecté localement. Néanmoins, les teneurs obtenues sont en deçà de celles du lait bovin analysé dans les mêmes conditions. Dans un deuxième temps, nous avons procédé à l’isolement et à la caractérisation des protéines. Pour cela, nous avons utilisé la précipitation à pH isoélectrique des caséines (pH 4.2) suivie de la chromatographie d’échange d’ions sur DEAE-cellulose. Les fractions ont ensuite été contrôlées par électrophorèse sur gel de polyacrylamide dans différentes conditions (natives, en présence d’urée, en présence de SDS). Les profils électrophorétiques résultants, ont permis d’identifier des analogies entre le lait caprin et bovin comme ils ont permis de mettre en relief certaines particularités liées tant aux caséines notamment (aS) qu’aux protéines sériques (PP3, α-La et β-Lg). L’utilisation de la résine anionique faible en une seule étape de séparation chromatographique est avantageuse dans le sens où elle a abouti à l’isolement de protéines caprines (caséine β, caséines α S, PP3, SA et β-Lg) avec un haut degré de pureté.Item Cartographie et structure de Taxus baccata à Chréa en relation avec la structure de l’espèce dominante (Cèdre de l’Atlas)(Université Mouloud Mammeri, 2016-07-18) Guechoud, IdirUne étude structurale de l’if (Taxus baccata), une espèce rare en Algérie, a été envisagée au niveau de la station de Ain kechout, cédraie de Chréa, Atlas blidéen). Des placettes de 25x25m ont été délimitées au sein desquelles ont été examinés les paramètres structuraux de l’if (hauteur, diamètre et nombre de tiges) ; ceux du cèdre en tant qu’espèce dominante (hauteur, diamètres des tiges ; hauteur et diamètre du houppier) et ceux des autres ligneux du sous-bois (hauteur et nombre de tiges). Des paramètres stationnels ont été notés (degré de recouvrement, pente, altitude et orientation). Cette étude a été appuyée par un SIG qui a permis d’établir des cartes de distribution spatiale des individus d’ifs par classes de diamètre et de hauteur. Les résultats indiquent une préférence de l’if pour les couverts fermés. Préférence traduite par l’abondance des sujets de cette espèce ; leur port plus conservé et la présence d’une régénération. Bien que la régénération soit présente, des facteurs de perturbations susceptibles de mettre en péril la conservation de l’espèce sur le long terme ont été notés d’où la nécessité de renforcer les mesures sa conservation en vue de mieux protéger la régénération en place et de garantir des régénérations futures.Item Comparaison des caractéristiques du régime alimentaire et de l’occupation de l’espace de la Genette (Genetta genetta L.1758) dans deux milieux du Nord algérien : Parcs Nationaux du Djurdjura et d’El- Kala(Université Mouloud Mammeri, 2012-07-12) Mallil, KahinaL’écologie trophique de la Genette et son occupation de l’espace ont été étudiés de septembre 2010 à janvier 2012, dans deux localités du nord algérien : les parcs nationaux du Djurdjura et d’El- Kala. L’analyse de 681 fèces révèle des régimes très diversifiés comptant 1128 items alimentaires à Darna et 1074 à El-Kala, et des différences marquées entre les deux régions. L’analyse des données révèle que le régime de la Genette est diversifié de même que l’espèce est plutôt généraliste et présente un caractère opportuniste. D’autre part, le Mulot représente la proie principale à Darna alors que les insectes sont les plus consommés à El-Kala. Le mulot en Algérie comme à l’échelle des autres régions où est présente la Genette, est chassé quelque soit ses effectifs. Des proies secondaires diverses complètent le menu, selon les fluctuations saisonnières. Quelques différences saisonnières sont remarquées. Le calcul des indices de diversité et d’équirépartition s’avèrent assez élevés pour les deux sites. Les stratégies d’occupation de l’espace par la Genette dépendent de plusieurs critères : quiétude, disponibilité des ressources alimentaires, présence de rochers servant de latrines, présence d’abris, couvert végétal dense. Elle fréquente habituellement des endroits fixes de défécation, nommés latrines. Nous en avons décrits 31 à Darna et 20 à El-Kala, dont la fréquentation dépend de facteurs environnementaux précis tels que la densité du couvert végétal, les perturbations anthropiques ou encore les variations saisonnières. Les milieux occupés traduisent les disponibilités en ressources (proies principalement) et reflètent le comportement adopté par ce viverridé en plus des perturbations observées dans chacun des habitats.Item Contribution à la caractérisation ampélographique et ampélométrique des cépages de Vitis vinifera L. ssp. vinifera autochtones d’Algérie(Université Mouloud Mammeri, 2014) Hamama, AbderazakL’Algérie recèle de nombreux cépages de vigne autochtones dont leur valorisation reste encore à entreprendre. Leur caractérisation moléculaire a décelé des synonymies et d’homonymies. Notre étude s’inscrit dans l’objectif de la caractérisation ampélographique de 21 cultivars de vigne, appartenant à la collection de la station régionale (I.T.A.F) de Benchicao (Médéa), en vue de leur identification et les regroupés selon leur similarités. Cette étude est entreprise en utilisant 85 descripteurs quantitatifs et 17 descripteurs qualitatifs établis par l’O.I.V. Une étude statistique est réalisée afin de mettre en évidence les paramètres les plus discriminants, à savoir, les angles, la profondeur des sinus latéraux par rapport aux longueurs des nervures. Cependant, l’analyse en composante principale et la classification hiérarchique ont permis de regrouper les cépages en 3 Groupes plus au moins distincts, lesquels nous a fait ressortir la présence de clones parmi les individus analysés. Cette diversité des cépages autochtones risque l’extinction si leur préservation n’est pas entreprise dans l’immédiat.